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LE MENSUEL DUBITATIF

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3ème assises du PPP

Les assises intergalactiques de la presse pas pareille, organisées par le mensuel niçois Mouais et dont les premières ont eu lieu en 2021 à Tourrette-Levens, près de Nice, sont devenues LE rendez-vous incontournable de ce que tout ce que notre pays compte de presse libre, indépendante, hors des sentiers battus, contre-pouvoir local ou national loin des millionnaires, voix des sans-voix, bref les seuls médias qui valent en ces heures d’offensive conservatrice et ultra-libérale. Un week-end de débats, d’ateliers, de rencontres, et également de fête.

Des rencontres unanimement tenues pour réussies, car ainsi que l’avait formulé Mediacoop à l’issue des premières Assises : « On attendait que ça, de donner le flambeau à la nouvelle génération de jeunes journalistes et médias engagés. Ce week-end à Nice, on a pu apprécier le fait qu’ils ne sont pas une chimère. Encouragée par les valeurs et une bonne doses d’amitié, l’équipe de Mouais nous a offert un nouveau voyage en Utopie, tout en concrétisant le lien essentiel que doivent entretenir les médias indépendants ».

Et comme l’avait formulé le média montpelliérain Le Poing à l’issu des deuxièmes : « La joie de se retrouver et d’échanger était palpable, et entre quelques batailles de ballots de paille, des ateliers et des échanges informels ont permis de discuter de l’avenir de nos médias respectifs […]Comment renforcer le réseau de la presse libre ? Cette question a trouvé réponse dans la création d’un Syndicat de la Presse Pas Pareille (S.P.P.P.), avec un premier texte écrit et approuvé par les médias présents […] Outre ce travail, on retiendra de ces assises de joyeux moments festifs et de bonnes tranches de rigolade ; une super fanfare, […] et surtout, la volonté de se retrouver encore, et pas seulement une fois par an. Le réseau de la presse pas pareille se consolide, et ce n’est pas prêt de s’arrêter ! »

 

 

L’accueil sur le site se fera dès vendredi, avec, le soir, un repas partagé. Tout le long du festival, de la popote sera proposée à prix libre, et nos hôtes fourniront également, pour celles et ceux qui le souhaitent, des assiettes de produits de leur ferme.

 

Si vous connaissez des médias susceptibles d’être intéressés, n’hésitez pas, bien sûr, à leur transférer ce mail, et/ou à leur donner notre contact : contact@mouais.org ; ou à leur donner le num’ de Macko ou Edwin si vous l’avez. 

Nous avons bien hâte de tous et toutes vous retrouver !

Si vous êtes enthousiastes à l’idée de toustes se retrouver pour la deuxième édition, manifestez-le en nous envoyant des messages débordants d’amour, ça fait toujours plaisir.

Salutations galactiques et libertaires, miaou,

 

La rédac’ du chat noir

PROGRAMME 2022

 Vendredi 3 juin : 

Arrivée des médias invités, chaleureuses retrouvailles. Petite soirée entre nous avec apéro et repas partagé, amenez de quoi boire et grignoter, profitez-en par exemple pour nous faire découvrir votre meilleure recette de quiche.   

Samedi 4 juin : 

10 heures -12 heures : Ouverture, arrivée du public, serrage de pognes, café, clopes. 

12 heures – 14 heures : On graille. La nourriture, végétarienne, sera préparée sur place avec notamment de la récup’ de produits bio par les Ecocharlie, et avec le soutien logistique des copaines de la bande d’Emmaüs-Roya. Elle sera proposée samedi midi et soir, et dimanche midi. Les copaines de la ferme de la Sauréa, où a lieu l’évènement, vendront également de délicieuses assiettes avec leurs bons produits, plus local que ça c’est pas possible.  

14 heures : Lancement des festivités. Présentation de chaque canard à la tribune, petit speech d’intro sur le pourquoi du comment on se réunit.  

15 heures – 17 heures : Ateliers de travail pour les journalistes (et toustes celleux qui veulent y participer aussi) : diffusion, contenu, création d’un syndicat de la presse libre, discussions sur nos problématiques communes, mutualisation de moyens etc. Un camarade du Poing se proposait notamment de causer du sujet : « professionnaliser les médias alternatifs, entre volonté d’émancipation et contraintes socio-économiques », ce qui s’annonce passionnant.  

15 heures – 17 heures aussi : Atelier philo pour les enfants, atelier rap, atelier dessin/caricature pourquoi pas, atelier radio avec Youtubercule… Vous aurez l’embarras du choix ! 

18 heures : Restitution à la tribune des différents ateliers. 

Petit pestacle enchanteur par les Crieuses d’utopie.  

19 heures – 1 heure : Concerts, ivresse joie et allégresse 

Avec : 

WYNN Tradfolk irlandaise énervée 

BOOMBRASS Fanfare techno enfiévrée 

BADBEEF THE SLANDEROUS set electro-funk-hip-hop vitaminée 

2 heures pile : fermeture du bar. Eh oui toutes les bonnes choses ont une fin.  

Dimanche 5 juin : 

11 heures : Petite matinée tranquille, on se réveille, puis atelier désintoxication de la langue de bois, et atelier épistolaire par La Disparition 

14 heures : Grande assemblée entre les bottes de paille pour causer presse pas pareille, luttes, médiatisation, résistance à la bollorisation, ce qu’on voudra, et parole tournante avec le lectorat : Quelle presse voulons-nous ? La parole au public.  

16h30 : Projection de film (on a quelques idées on vous dira au plus vite sur quoi c’est tombé) 

18 heures : Jam session de clôture 

Lundi : La meilleure partie du festival sans aucun doute : nettoyage du lieu pour celleux qui seront restés sur place. 

La rédac au chat noir  

des thunes par pitié bandeau site
Un chat noir en péril : aidez-Mouais !

La vie d’un journal indé’ est rarement facile, et on voit régulièrement passer des appels à aider tel ou tel titre. Hélas, c’est notre tour. Les caisses de notre mensuel sont vides, et la situation est compliquée. Que s’est-il passé ? On s’en explique. Ce que vous pouvez faire ? Simple : pièces jaunes, tickets restau, on prend tout.

Mardi 2 mai, 21h, conf’ de rédac’ du mensuel Mouais. On cause trésorerie. Et le parpaing de la réalité nous tombe dessus : même si nous sommes encore en attente de quelques paiements ici et là, et que nous disposons d’un (tout petit) fond de réserve, nous n’avons devant nous que de quoi imprimer… deux numéros.

Qu’est-ce à dire ? Avons-nous si mal géré notre argent que, cigales libertaires, nous nous retrouvons bien déconvenues une fois la bise venue ? Eh bien, pas du tout. Mouais, revue sans publicités, éditée par une association, est principalement financé par ses abonnements (400 actuellement) et par ses ventes en kiosque, en librairie, dans des locaux associatifs, et à la criée. L’argent ainsi obtenu, ainsi que quelques dons, permet de financer les frais d’impression et de routage. Divers événements (rencontres, concerts…), hors manifestations, nous permettent également de vendre notre revue, de recruter des abonné.e.s et de générer quelques fonds via un prix d’entrée, la vente de nourriture, de boissons….

Mais dans le contexte actuel, ça ne suffit plus, et voici pourquoi. Car avant de faire appel à votre cordiale générosité pour la cagnotte, il paraît évidemment important de vous expliquer le pourquoi de ce coup de pouce -exceptionnel, espérons le.

1/ L’engagement de notre équipe sur bien des projets autres que la communication, la recherche de lieux de vente et de financements.

Car c’est une réalité assez connue : de manière générale, pour trouver l’argent, il faut au préalable le chercher. Or, les personnes de notre rédaction les plus engagées dans son fonctionnement (beaucoup de nos membres ayant des boulots les empêchant de s’investir plus qu’elles et ils ne le voudraient), en plus de devoir assurer la sortie de 24 pages par mois (rédac’-chefferie, relectures, articles, enquêtes, gestion du site Internet et des réseaux sociaux, maquette…), ce qui n’est pas rien, doivent aussi tenir à bout de bras l’organisation des Assises intergalactiques de la presse libre –que nous allons devoir décaler-, divers événements liés au renforcement de l’écosystème des médias indépendants, avec notamment récemment la tenue des rencontres publiques du Syndicat de la Presse Pas Pareille (SPPP) il y a peu. Le tout en s’investissant corps et âme dans le mouvement social qui embrase actuellement le pays, et sur fond de jobs alimentaires plus ou moins ponctuels (mais aussi d’un chronophage procès en diffamation).

Les journées n’ayant que 24 heures, cela nous laisse hélas peu de temps pour ce qui est pourtant très important : la recherche de ce qu’on appelle communément la thune, la moula, notamment via des subventions auxquelles nous pouvons prétendre. Voire, dans le cas des Assises, cela met directement à mal nos finances, ce genre de festivités nécessitant l’avance de frais importants, pas toujours remboursés…

2/ L’augmentation d’à peu près tous les frais possibles et imaginables.

Vous le savez peut-être, il y a eu ces derniers temps une très forte hausse du prix du papier, qui a plus que doublé en un an – de 400 à près de 1 000 € la tonne. Mais vous le savez sans doute aussi, il n’y a pas que le papier qui a augmenté : à peu près tous les frais ont depuis quelques mois explosé, touchant de plein fouet notre petite structure associative. Le passage du prix de vente de notre revue papier de 3 à 4 euros (mais toujours à prix libre en vente à la criée) n’y a hélas pas fait grand-chose : imprimer et diffuser coûte de plus en plus cher.

3/ Les problématiques liées au modèle papier payant cumulé à la gratuité de tous nos contenus en ligne.

« Le papier pour moi c’est des mauvais souvenirs, je trouve que c’est quand même une galère pas possible et des coûts énormes, qui en plus varient. Avec le papier, tu prends des sueurs froides, alors qu’avec le web, non. Et avec des coûts moindres », a ainsi dit Nicolas Framont, de Frustration, dans un entretien qu’il nous a accordé. Et c’est fort vrai. C’est pourquoi, notamment pour pallier les difficultés de la diffusion papier et conforter notre audience, nous avons fait le choix de développer notre site Internet (ainsi que notre blog Mediapart), afin que nos contenus soient accessibles au plus grand nombre.

Problème : si nos publications en ligne marchent souvent bien, voire très bien, et si nous sommes parvenu.e.s à asseoir une certaine visibilité au sein de nos pairs des médias indépendants, nos abonnements, par contre, stagnent. Beaucoup de gens, et il n’est évidemment pas question ici de le leur reprocher, semblent s’habituer au fait de nous consulter en ligne ; ce site étant 100 % gratuit, ceci ne va néanmoins pas dans le sens de l’amélioration de nos finances…

Tout ceci menant à une conclusion fatale : des caisses vides. Et la douloureuse perspective de peut-être prochainement ne plus exister qu’en ligne, ce qui, pour les amoureuses et amoureux du papier que nous sommes, est une grande tristesse.

Mais allons à l’essentiel : pourquoi nous sauver ?

Mais nous tenons cependant à l’assurer auprès de nos généreuses et généreux donatrices et donateurs : au-delà de ses soucis d’argent, notre journal se porte très bien. Car Mouais, finalement, c’est quoi ? Et qu’est-ce qui pourrait nous faire dire que ce journal « mérite vie », pour le formuler comme Mahmoud Darwich ?

Mouais, c’est une rédaction de 11 personnes de 20 à 55 ans, paritaire et horizontale. On y trouve actuellement depuis peu deux services civiques : une étudiante en ethnologie, et un jeune photo-reporter. Mouais, c’est un journal local, profondément ancré dans la vie populaire et associative de sa ville, Nice, au travers d’événement variés, notamment des rencontres mensuelles, les « Causeries-apéro-concert » (CAC), et résolument proche des sans-voix, des marginalisé.e.s, des habitant.e.s des quartiers populaires, des personnes en situation d’exil, des toxicomanes, des sans-abri… Et Mouais, rassurez-vous si vous n’êtes pas de Nice, ce n’est pas qu’un journal local : notre mensuel, reconnu d’information politique et générale (IPG) par la Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP), a su se construire une audience allant bien au-delà de sa ville d’origine, bon nombre de nos abonné.e.s vivant d’ailleurs dans divers endroits de France voire d’Europe.

Mouais, c’est l’un des – trop – rares médias à se revendiquer d’une ligne éditoriale libertaire, c’est à dire anti-autoritaire, une pensée encore négligée en France, mais qui permet de faire entendre et connaître une grille d’analyse ancrée de plain-pied dans les diverses luttes d’émancipation contemporaines, qu’elles soient féministes, écologistes ou encore LGBTQI+. Mouais, il s’agit de contenus, riches et variés (osons le dire), alliant enquêtes, reportages, billets d’humeur et entretiens, permettent à tout un chacune et chacun d’y trouver son compte, ce qui assure à nos publications en ligne un certain succès. Nos séries d’entretiens, par ailleurs, donnent à découvrir la pensée de figures universitaires, littéraires ou médiatiques reconnues dans leur domaine : Corinne Morel Darleux sur la « bifurcation », Guillaume Meurice sur l’audiovisuel public, Ludivine Bantigny sur l’histoire du mouvement féministe, Mathieu Rigouste sur les violences policières, Gwenola Ricordeau sur l’abolition de la police…

Mais il y a encore mieux ! Soucieux de ne pas se focaliser sur l’actualité française et de traiter également des thématiques, notamment féministes et liées aux divers combats pour l’émancipation, liées à d’autres endroits du monde, Mouais propose depuis un an désormais des séries de reportages à l’étranger, notamment au Liban mais aussi, plus récemment, au Kurdistan syrien et dans la ZAD allemande de Lützerath.

C’est donc pourquoi, en vérité nous vous le disons : Mouais ne doit pas mourir. Oseriez-vous laisser dépérir un chat noir aussi attachant et essentiel ?

Donc, une seule solution ! Chaque euro compte et sera dépensé pour que vive la presse libre.

Tous les dons à notre association ouvrent droit à la défiscalisation, 75% pour les dons inférieurs à 1000 euros, 66% pour ceux supérieurs a 1000 euros.

La cagnotte pour nous soutenir est ici : https://www.helloasso.com/associations/association-pour-la-reconnaissance-des-medias-alternatifs-arma/formulaires/4

Et pour s’abonner, si le cœur vous en dit, c’est ici : https://www.helloasso.com/associations/association-pour-la-reconnaissance-des-medias-alternatifs-arma/boutiques/abonnement-a-mouais

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4/5 juin 2022 : Assises de la Presse Pas Pareille – Plus que 15 jours pour prendre ses billets
A Mouais, la communication commerciale, c’est pas forcément ce qu’on sait faire de mieux.Alors, on va faire simple et efficace, parait-il que c’est comme ça qu’il faut faire.
Du samedi 4 au dimanche 5 juin prochain, aura lieu la seconde édition des Assises de la Presse Pas Pareille. Toutes les infos, si vous n’avez pas suivi, sont disponibles ici : www.mouais.org/ppp2022 . N’hésitez pas à nous contacter à contact@mouais.org si vous avez des questions.
Attention, nous avons limité le nombre de places pour conserver un événement à échelle humaine dans la convivialité. Il ne reste qu’à peine plus d’une centaine de places encore disponibles.
Plus que 15 jours  pour participer à la seconde édition des Assises de la Presse Pas Pareille. Pour prendre vos billets :
Par ailleurs, n’hésitez pas à transférer ce mail à vos proches qui seraient susceptibles d’être intéressé-e-s.
Enfin, si par hasard vous ne pouviez être là, vous avez toujours la possibilité de nous soutenir en passant par en nous faisant un don : https://www.helloasso.com/associations/association-pour-la-reconnaissance-des-medias-alternatifs-arma/formulaires/2/widget
PS : Les Assises de la Presse Pas Pareille (PPP) sont une rencontre festive et conviviale entre les médias de la PPP et les lecteurs-trices. Cette année, nous aurons la participation de Le Ravi, CQFD, L’Age de faire, S!lence, Mediacoop, La Mule du pape, Le Poing, Acrimed, Le Trou des Combrailles, Primitivi, L’Empaillé, La Brique, Les Autres voix de la presse, Les Crieuses d’Utopie, Youtubercule, Le nouveau journal des gens du pays de Fayence… Et a priori, parmi les nouveaux venus à la fête, des gens de Nantes Révoltée, de Mediapart, du Trente-Deux, de Bastamag, de la Revue Z, de Radio Parleur, du Chiffon, de No Go Zone, de ?… Sans oublier les copaines de la librairie du Monte-en-l’air

THEMATIQUES PROPOSEES L'ANNEE DERNIERE

La presse écrite, quels modèles économiques ? / Distribution, abonnements, etc… / Pourquoi le papier est la technologie du futur, ou : paper’s not dead ! / Et le numérique dans tout ça ? Quid des nouveaux médias de manifs, par exemple ?

Exemple : pendant le festival, la buvette, alimentée pas une petite entreprise amie locale qui distribue des boissons bio ou naturelle de producteurs locaux, servira en cas d’excédent à contribuer au financement de Mouais, mais surtout à payer les artistes participants au festival, et défrayer au mieux les intervenants. Nous comptons organiser pour Mouais 3 à 6 événements festifs annuels de soutien, avec buvette autogérée, pour préfinancer les impressions et s’affranchir de la vente, tout en conservant le principe de prix libre.

Nos ambitions : un réseau de la presse pas pareille ; de la reconnaissance à l’entraide, un écosystème est-il possible ?

Parlons propagande : Être journaliste, ça veut dire quoi ? De l’indépendance à la carte de presse, quelles différences ?

Défendre le journalisme : la Charte de Munich, parlons-en (ou pas) ?

Et le dessin, et la maquette, et l’esthétique dans tout ça ?

Journalisme et subjectivité, des outils venus des sciences sociales à l’activisme assumé

Le complotisme, parlons-en. Quel modèle proposer pour lutter, sans sombrer dans la condescendance mainstream qui ne fait que le nourrir ?

Journalisme de proposition, une démarche à assumer ? De la rigueur de l’information universitaire à la temporalité de la démarche journalistique, comment gérer le temps court et la proximité ?

Dialogue entre les lecteurs : ce que j’aime, ce que je voudrais voir dans la presse.

Espace presse pour enfant, si c’est possible ? Un point expo sur « la presse pas pareille » dans toute sa diversité sera monté quoiqu’il en soit.

Espace dédié à une thématique annuelle « le féminisme dans la presse pas pareille » (par exemple) 

Espace « lieu de démonstration » des dessinateurs/trices de la presse satirique

couvmédias

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